La mise à jour du diagnostic plomb

La double casquette du diagnostic plomb

Le Constat des Risques d'Exposition au Plomb (CREP) a pour but de contrôler :

1 - La présence de plomb dans les peintures

Lors de la visite initiale, le diagnostiqueur rentre les éléments à inspecter (unités de diagnostic) de chaque local. Par exemple : les différents murs, plinthes, embrasures, portes, fenêtres.

À l'aide d'un appareil à fluorescence X, la concentration de plomb est calculée et si le seuil est supérieur à la norme, l'unité de diagnostic (UD) calculée sera considérée positive.

Si cette UD est en bon état et que la peinture n'est pas écaillée, elle ne représente pas de risque dans l'immédiat. Si au contraire la peinture est dégradée, alors les occupants (et principalement les enfants) peuvent ingérer du plomb. Si, par exemple, la peinture au plomb est écaillée, que ces écailles tombent au sol et qu'un enfant les porte à sa bouche, il ingérera du plomb et cela peut entraîner de graves conséquences sur sa santé. À savoir que le plomb a un goût sucré, ce qui encourage les enfants à porter ces écailles à la bouche.

2 - La présence de risque de dégradation du bâti

Toujours lors de la visite initiale, le diagnostiqueur contrôle le risque de dégradation du bâti. Une présence de moisissure sur un grand nombre d'unités de diagnostic, la présence de ruissellement, ou un plafond ou plancher menaçant de s'effondrer.

Pourquoi la revisite est nécessaire ?

Vous l'aurez déjà certainement compris, l'état de conservation des peintures et du bâti peut énormément changer en un an. Et même si le diagnostiqueur connaît déjà les unités de diagnostic présentant des peintures au plomb, un contrôle de ces dernières est indispensable.

Imaginez, par exemple, une habitation non habitée pendant un an. De l'humidité a pu apparaître, les peintures qui étaient en bon état ont pu se détériorer rapidement en l'absence de chauffage en hiver, et les aléas climatiques, une forte tempête par exemple, ont pu déplacer des tuiles et créer du ruissellement d'eau à l'intérieur de l'habitation.

Le devoir de transparence

Le diagnostiqueur a un devoir de transparence vis-à-vis de l'acquéreur. Il est donc indispensable pour lui de se redéplacer sur les lieux, constater l'état du bien et ainsi réaliser un nouveau rapport en adéquation avec l'état actuel du bien.

Cette visite complémentaire est plus rapide que la première car une grande partie des données est déjà connue, mais elle reste nécessaire pour que vous puissiez vendre votre bien en toute sérénité !